La pollution aux PFAS
C'est une pollution invisible et pernicieuse qui accompagnera l’humanité pendant des siècles, voire des millénaires.
Ces composés perfluorés sont présents dans de nombreux textiles, dans les emballages alimentaires, les revêtements ou encore l’électronique, et s’accumulent dans le corps humain et l’environnement. Ils ne se dégradent pas et causent des dommages considérables aux écosystèmes comme à notre santé. Ils peuvent causer des cancers ou des dérèglements sur le plan hormonal, reproductif et immunitaire.
Ces “polluants éternels” ne font pourtant l’objet d’aucune réglementation en France alors que les riverains, les salariés. et les écosystèmes sont exposés à des polluants toxiques persistants !
Le sud Ouest Lyonnais, et donc notre Vallée, sont fortement concernées.
Le journaliste, Martin Boudot, auteur des documentaires « Vert de rage » sur France 5, a mené un travail extraordinaire en réussissant à prélever des échantillons des eaux, des sols et sur les habitants voisins de la société ARKEMA à Pierre-Bénite. Faute de laboratoire français spécialisé sur ces éléments, ils ont été analysés par le Professeur Jacob de Boer, président du Département de Chimie environnementale et Toxicologie de l’Université Libre d’Amsterdam. Les résultats sont alarmants puisqu’ils dévoilent une présence importante de PFAS . La diffusion du documentaire a entrainé une réaction de la Métropole qui a interdit la consommation des œufs produits à proximité de l’usine. C’est un premier pas mais toutes les communes situées au sud de Lyon, jusqu’ à Grézieu, sont aussi concernées directement : l’essentiel des eaux distribuées par SIDESOL dans toute cette zone est issu du captage de Chasse-Ternay, en aval de l’usine ARKEMA qui continue à rejeter des PFAS dans le Rhône !
Nous avons besoin d'une mobilisation large et concertée pour faire pression sur les autorités et les industriels de la Vallée de la Chimie : pour imposer aux usines de mieux traiter leurs rejets, exiger la dépollution des eaux et sols contaminés et lancer des études sur la santé des populations impactées.
Nous avons besoin d'une mobilisation large et concertée pour faire pression sur les autorités et les industriels de la Vallée de la Chimie : pour imposer aux usines de mieux traiter leurs rejets, exiger la dépollution des eaux et sols contaminés, et lancer des études sur la santé des populations impactées.